Chroniqueur dégustateur pour Bettane et Desseauve et le magazine Vigneron, il fait également entendre sa voix sur France Bleu Berry. Grand amateur des vins de Saint-Emilion, Denis Hervier a été intronisé lors de la Fête de Printemps 2015. Il est désormais Prud’homme de la Jurade.
DENIS HERVIER, AMBASSADEUR DES VINS DE SAINT-EMILION
En devenant Prud’homme de la Jurade, Denis Hervier est entré dans la grande famille des vins de Saint-Emilion. Une reconnaissance méritée, puisqu’il en faisait déjà partie : « J’ai un fils dont le second prénom est Emilion. J’aime tellement les vins de Saint-Emilion, je pense que j’avais ça dans les gènes », dit-il dans un grand sourire. Si le journaliste précise avoir « Toujours été plus ou moins ambassadeur des vins de Saint-Emilion », il promet de continuer à œuvrer dans ce sens, bien aidé par la qualité du travail des vignerons de Saint-Emilion : « Mon métier est tourné vers la découverte et à Saint-Emilion la palette est tellement large, que l’on fait des découvertes chaque année ». Et Denis Hervier de saluer la nouvelle génération de vignerons, filles et garçons, qui succèdent à leurs parents : « Il y a une jeune génération qui arrive et qui a le désir de bien faire. Nous sommes là pour les encourager ».
DES TRUFFES ET DES VINS DE SAINT-EMILION, MAIS PAS QUE …
Si Denis Hervier est sensible à « L’épaisseur de l’histoire à Saint-Emilion », il est également un grand dégustateur de ces « Vins des quatre saisons ». Auteur de livres consacrés à la gastronomie et au vin, le journaliste a publié en 2005 un ouvrage remarqué, « Le Vin et la Truffe », aux Éditions Féret. Son meilleur souvenir de dégustation ? « Un repas truffe avec des vins de Saint-Emilion », dit-il d’un air rêveur. Mais les truffes fraîches se dégustent seulement en l’hiver. Comment choisir son vin, au printemps et en été, quand la température s’élève ? « On prend des millésimes moins riches que le 2009 par exemple. On va sur des millésimes plus pointus et ça fonctionne toujours très bien ». Le nouveau Prud’homme a particulièrement été séduit par les accords entre les vins de Saint-Emilion et la cuisine d’Alain Passard. Au cours du dîner de la Jurade, le chef triplement étoilé a proposé du homard bleu de Bretagne et un caviar d’aubergine à la flamme, un carré d’agneau de lait du Quercy ou encore des pêches blanches rôties : « C’était une véritable osmose. C’est ce qu’il faut. Saint-Emilion rime avec émotions ». Parole de passionné !