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PREMYA, DEMI-FINALISTE DE LA COUPE DES CRUS DE SAINT-EMILION 2015
LES VIGNERONS DE PUISSEGUIN LUSSAC SAINT-ÉMILION ONT, UNE FOIS DE PLUS, TRAVAILLÉ EN COMMUN POUR OBTENIR UNE DISTINCTION À LA COUPE DES CRUS DE SAINT-EMILION 2015.
Après une place de lauréat en 2011, la cave coopérative des Vignerons de Puisseguin Lussac Saint-Emilion a de nouveau vu Premya obtenir les faveurs du jury. Les millésimes 2010, 2011 et 2012 ont atteint les demi-finales de la Coupe des Crus de Saint-Emilion 2015, en appellation Lussac – Saint-Émilion. Valérie Baslé nous parle du savoir-faire des vignerons de la cave.
VIGNERONS DE PUISSEGUIN LUSSAC SAINT-EMILION : LA FORCE DE LA MUTUALISATION
Cela fait près de 80 ans que les Vignerons de Puisseguin Lussac Saint-Émilion travaillent ensemble pour élaborer des vins de qualité. Ils sont aujourd’hui 197 et produisent notamment six vins en appellation Lussac Saint-Emilion. Premya en est le haut de gamme, élaboré à partir de vignes cultivées sur 15 hectares. L’assemblage est composé de 95 % de merlot et de 5 % de cabernet sauvignon. Élevé en barriques neuves, Premya présente des arômes complexes et concentrés.
Ce vin est issu d’une sélection parcellaire sur des sols argilo-calcaires, caractéristiques de l’appellation Lussac Saint-Emilion. Pour obtenir un vin de haute qualité, les vignerons de la cave coopérative ont mutualisé leurs outils de travail et leur savoir-faire. De la vinification à la vente : tout est fait à la cave coopérative. Cette addition de compétences a permis à Premya d’être reconnu comme un des vins phares de l’appellation Lussac Saint-Emilion.
PREMYA, MILLÉSIMES 2010, 2011 ET 2012
Les dégustateurs de la Coupe des Crus de Saint-Emilion 2015 ont ainsi attribué aux millésimes 2010, 2011 et 2012 une place de demi-finaliste. « C’est une vraie reconnaissance, car aujourd’hui nous sommes nombreux sur l’appellation. C’est un vrai travail qualitatif que nous essayons de faire », souligne Valérie Baslé, des Vignerons de Puisseguin Lussac Saint-Emilion. Comme pour beaucoup de viticulteurs des appellations de Saint-Emilion, le millésime 2010 est « un des meilleurs que l’on ait fait ces dernières années », explique Valérie Baslé.
C’est un vin équilibré, élevé 18 mois en barrique et qui est plutôt sur des fruits mûrs. Le 2011 a été « plus compliqué » à concevoir, en raison de la météo capricieuse. « Là, on est plus sur des fruits frais, avec des tannins soyeux. L’élevage en barrique a été plus court que le 2010. Son nez est engageant, sur de jolis fruits noirs, avec des notes de pruneau et une touche de cacao et de réglisse ». Quant au 2012, récompensé également dans d’autres concours viticoles, Valérie Baslé le décrit comme « souple et charmant ».