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CHÂTEAU MAGNAN LA GAFFELIÈRE : « JE COMPARE SOUVENT LA VIGNE À UNE COURSE DE 100 MÈTRES ».

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LE CHÂTEAU MAGNAN LA GAFFELIÈRE EST L’UN DES DEUX DEMI-FINALISTES DE LA COUPE DES CRUS DE SAINT-EMILION 2015, DANS LA CATÉGORIE GRAND CRU CLASSÉ.

C’est une première pour cette propriété de 10,5 hectares, dans laquelle la SA Clos La Madeleine croit beaucoup. Jean-Charles Morisseau, son PDG, nous parle du travail accompli et des caractéristiques des millésimes 2010, 2011 et 2012.

DEMI-FINALISTE DE LA COUPE SAINT-EMILION GRAND CRU 2015

Par superstition, Jean-Charles Morisseau n’avait osé y croire. Quand il a appris que le Château Magnan La Gaffelière avait atteint les demi-finales de la Coupe Saint-Emilion Grand Cru, il s’est senti « Agréablement surpris, la compétition était quand même très relevée ». Le PDG du château y voit la reconnaissance du travail de fond effectué au cours des dernières années. Car avant d’entreprendre de nombreux investissements à Magnan La Gaffelière,

les propriétaires avaient concentré leurs efforts sur le Clos La Madeleine. Rachetée en 1992, cette propriété avait perdu son classement en 1996, avant de le récupérer en 2012. Magnan La Gaffelière a ainsi bénéficié de l’expérience acquise sur le Clos La Madeleine : « Nous avons dupliqué, à une autre échelle, ce que nous avions fait sur le Clos. Magnan La Gaffelière est un très beau terroir, avec de très belles veines d’argile et un pied de côte très intéressant ».

 

CHÂTEAU MAGNAN LA GAFFELIÈRE, LA CONSTANCE DANS LA PROGRESSION

Au cours des dernières années, le Château Magnan La Gaffelière a ainsi connu de nombreuses évolutions, tant au niveau du chai et que de la vigne. Hubert de Bouärd est également devenu l’oenologue conseil du château à partir de 2011. Si la première année, il a uniquement participé aux vinifications, en 2012, Hubert de Bouärd s’est investi dès le début du processus cultural. « Je compare souvent la vigne à une course de 100 mètres », explique Jean-Charles Morisseau, « Il faut énormément de travail pour gagner quelques centièmes de seconde,

c’est ça le plus difficile ». Pour cela, il faut « Bien être à l’écoute de son terroir, de la météo, de son encépagement, de son exposition et de la nature des sols ». Sur les trois millésimes en compétition à la coupe des Crus de Saint-Emilion, le PDG estime d’ailleurs avoir progressé : « Indépendamment de la qualité intrinsèque du millésime, c’est sur le 2012 que nous avons été le plus performant. Chaque année nous sert d’enseignement pour ajouter une pierre à l’édifice ».

 

LES MILLÉSIMES 2010, 2011 ET 2012

Ces millésimes demi-finalistes, quels sont-ils ? Pour 2010, Jean-Charles Morisseau parle d’une année « Avec une très belle structure, une très belle longueur, des tannins d’une qualité très serrée », et d’ajouter : « C’est un millésime qu’il faut savoir encore attendre, il a un très gros potentiel ». Pour le millésime 2011, la structure tannique est moins importante : « C’est un vin élégant, très tendu avec beaucoup de finesse et l’extraction du fruit est absolument exceptionnelle ».

Jean-Charles Morisseau souligne qu’à Magnan La Gaffelière le bois neuf n’est utilisé qu’avec parcimonie pour les barriques : « Nous n’en utilisons qu’entre 20 et 30 % selon les années, pour garder toute l’expression du fruit, 2011 est un cas typique ». Enfin, 2012 est « Un vin d’une très belle élégance avec des tannins très soyeux ». Millésime symbole de cette quête permanente d’amélioration, le 2012 a « Gagné en velours par rapport à 2011 », précise Jean-Charles Morisseau. Affaire à suivre.

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