Lors d’un concert gratuit de soul funk, entouré de ses six musiciens, BrotherLion, dévoilera son côté animal au Parc Guadet, le dimanche 19 juillet 2015 à partir de 20h00.
SHAOLIN TEMPLE DEFENDERS, DES BÊTES DE SCÈNE
Emmanuel Guerin-Ponjouanine, ou plutôt Brother Lion, enflammera le public du Festival de Jazz à Saint-Emilion, dans une ambiance soul funk. Ce surnom, il le porte depuis dix ans. « Quand je prends le micro, généralement j’y vais à fond. Le terme « lion » c’est en référence au rugissement. C’est une façon un peu passionnée de chanter, il y a un côté animal », sourit-il. Féru de musique depuis tout petit, Brother Lion a commencé le violon à 9 ans et a touché sa première guitare à 14 ans. Son père était musicien et chanteur. « Ça m’a donné la flamme », confie-t-il. Cette « flamme », elle le porte lorsqu’il se met dans la peau de Brother Lion. Pour le chanteur à la casquette, « la scène est une libération où on peut se donner à fond. C’est un moment de partage avec le public, une consécration et un exutoire ». Public du Saint-Emilion Jazz Festival, vous voilà prévenu !
UNE PREMIÈRE POUR LE SHAOLIN TEMPLE DEFENDERS
Le Saint-Emilion Festival Jazz, c’est une grande première pour le groupe de soul funk, qui a beaucoup tourné en France, en Europe et au Canada. Originaire de Bordeaux, BrotherLion connaît l’événement de réputation. De quoi lui donner envie de se projeter : « Il va faire bon, on va passer du bon temps et boire du très bon Saint-Emilion ». S’il est fin connaisseur de soul et de funk, le chanteur est aussi un amateur de vin, « Ecouter un bon Al Green, Love and Happiness, tout en buvant un vin de Saint-Emilion, je pense qu’on serait bien, là », s’amuse-t-il.
Shaolin Temple Defenders, qui connaît ses classiques, compose et se produit depuis dix ans. « On a sorti quatre albums, dont un avec l’ancienne choriste de James Brown », précise Emmanuel Guerin-Ponjouanine. Au Saint-Emilion Jazz Festival, le groupe fera quelques reprises, mais jouera en priorité ses morceaux, notamment son dernier deux titres, « Keep This Funk On a Roll ».