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Le Libournais est un territoire viticole exceptionnel puisqu’il abrite les appellations
Saint-Emilion, Saint-Emilion Grand Cru ainsi que les appellations Lussac Saint-Emilion et Puisseguin Saint-Emilion. La ville de Libourne a réalisé un jumelage avec la ville chinoise de Pu’er, qui doit sa renommée mondiale à son thé. Philippe Buisson, son maire, nous parle de cette rencontre, tant culturelle qu’économique.
DEUX CIVILISATIONS, DEUX PRODUITS
C’est aux confins de la Chine, dans la province du Yunnan, que se trouve la ville de Pu’er et son thé aux arômes de sous-bois. Le jumelage entre Pu’er et Libourne, terre de vins, est une « convergence des civilisations et des produits », décrit Philippe Buisson. Une rencontre entre deux produits d’exception qui doivent leur renommée à un terroir et à un savoir-faire uniques. Il est d’ailleurs aisé de faire un parallèle entre la culture de la vigne et celle du thé. Les amateurs des vins de Saint-Emilion retrouveront la puissance qui les caractérise dans le thé de Pu’er. De plus, comme les vins de Saint-Emilion, les thés de Pu’er se bonifient avec le temps.
LE MARCHÉ CHINOIS ET LES VINS DE SAINT-EMILION
Libourne et Pu’er entretiennent des relations culturelles, mais l’économique n’est pas très loin. « Les Chinois ont besoin de mieux connaître nos vins, et aussi d’exporter leur culture » explique le maire de Libourne. Un véritable échange donc ! Par ailleurs, Philippe Buisson nous explique qu’« en dix ans, les habitants de Pu’er ont développé leurs connaissances sur le vin ». Pour répondre aux attentes de la population chinoise et pour promouvoir les vins de Bordeaux, « nous devons apprendre aux Chinois à consommer du vin, à le connaître, à le déguster ». Avec ce jumelage, les vins de Saint-Emilion ont établi un partenariat solide avec la ville de Pu’er. Une collaboration qui se bonifie elle aussi avec le temps !
