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Accompagnée de ses musiciens, la jeune femme présentera au Saint-Emilion Jazz Festival son nouvel album Wha, un son teinté de soul, de funk et de pop à l’efficacité redoutable.
JERRY BARNES DE CHIC, SOUS LE CHARME DE NINA ATTAL
Nina Attal est un petit bout de femme de 23 ans dont l’énergie sur scène est étonnante. Il faut dire que la jeune guitariste a déjà une solide expérience. Entourée de ses six musiciens, elle enchaîne soixante dates par an, depuis six ans. Au Saint-Emilion Jazz Festival, elle jouera son nouvel album intitulé Wha, qu’elle a co-produit avec Philippe Devin, co-auteur/compositeur et directeur artistique de l’album, né d’une rencontre avec Jerry Barnes, le bassiste du groupe Chic. « Il a eu un coup de cœur pour notre musique et nous a proposé d’écrire un album ensemble, on a évidemment dit oui et on est parti enregistrer à New York », se souvient Nina Attal. Aujourd’hui, le musicien est devenu en quelque sorte un mentor, « il nous a apporté son expérience et son savoir. Il nous a permis de concrétiser nos idées et surtout d’enregistrer avec des musiciens qu’on admire comme Steve Jordan », ajoute-t-elle.
2015, LE PASSAGE À LA VITESSE SUPÉRIEURE
Si son premier disque auto-produit en 2011, Yellow 6/17 avait été remarqué, Nina Attal avoue s’être sentie « très petite et intimidée » dans le studio d’enregistrement à New York, mais « il y avait du dialogue et du partage entre nous et c’était très enrichissant ». La jeune diva soul et funk n’est pas du genre à se démotiver et a su apporter à l’expérience de Jerry Barnes « sa jeunesse, sa fraîcheur et son énergie », nous dit-elle. Ce qui est vrai en studio l’est aussi en concert : « Sur scène, on a la pèche on veut apporter le maximum à chaque date ». Nina Attal est également une vraie bosseuse qui cherche toujours à « proposer un show de qualité, avec de la danse et de l’interaction dans le groupe », nous confie-t-elle. « On est très proche dans la vie et ça se voit sur scène, on donne tout », ajoute-t-elle.
MILES DAVIS ET SAINT-EMILION
Nina Attal connaît de réputation le Saint-Emilion Jazz Festival, elle est d’ailleurs elle-même amatrice de vin. « J’espère que je pourrai en ramener », s’amuse-t-elle. D’ailleurs, quelle serait la bande-son idéale pour accompagner un verre de Saint-Emilion ? « Miles Davis !Écouter un classique de jazz en dégustant un bon verre de vin, c’est un moment très appréciable ». Elle aurait pu répondre Aretha Franklinet Chaka Khan, qui sont ses idoles et aussi celles à qui on la compare souvent. « J’en suis très heureuse, ce sont des femmes à qui je me suis référée et je m’en inspire aujourd’hui. Mais mon objectif est de me trouver. Je suis jeune, on est toujours à la découverte de soi-même ».
