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DÉLICE DU PRIEURÉ : LE BIJOU D’UN AMOUREUX DE SAINT-EMILION
UNE BELLE RÉCOMPENSE POUR UN VIGNOBLE QUI A PROFONDÉMENT ÉTÉ RESTRUCTURÉ AU COURS DES DERNIÈRES ANNÉES.
Paul Goldschmidt est le propriétaire de trois châteaux sur la Rive droite de Bordeaux, dont le Château Le Prieuré, en appellation Saint-Emilion Grand Cru. Délice du Prieuré, le second vin de la propriété, a atteint les demi-finales de la Coupe Saint-Emilion Grand Cru 2015.
DÉLICE DU PRIEURÉ, UN VIN FACILE DE JEUNES VIGNES
« Le Château Le Prieuré est mon petit favori », confie Paul Goldschmidt, « c’est à cause de ce terroir calcaire qui produit des vins plein de charmes et de saveurs », dit-il avec gourmandise. Quand il est arrivé au château du Prieuré, ce passionné avait une envie : faire un second vin qui soit un plaisir immédiat, un véritable délice, en complément du Grand Cru Classé de la propriété. Pour cela, le vignoble a été replanté à 50 %. De ces jeunes vignes est né un nectar baptisé Délice du Prieuré.
Ce vin s’est ainsi hissé en demi-finales de la Coupe Saint-Emilion Grand Cru 2015 : « cela représente tous les efforts que l’on a faits pour replanter le vignoble », souligne Paul Goldschmidt. Le viticulteur y voit aussi la confirmation d’une conviction : « quand je suis arrivé, la tendance était aux vins relativement musclés et charpentés. Ma croyance est que le Bordeaux est un vin rafraîchissant, appétissant et qui accompagne le repas. Délice du Prieuré représente cela ».
DÉLICE DU PRIEURÉ 2010, 2011 ET 2012 : LE PANEL GAGNANT
Fort de cette certitude, Paul Goldschmidt propose un vin issu de vignes jeunes, plantées sur le plateau calcaire, sur les coteaux sud de Saint-Emilion. Lors de la Coupe des Crus de Saint-Emilion 2015, les propriétés étaient jugées sur les millésimes 2010, 2011 et 2012. Le vigneron aime décrire ces années comme autant de partenaires de vie, preuve de l’attachement amoureux qui le lie à son terroir : « 2010 est l’homme ou la femme idéal(e). Tout est là. C’est un vin complet avec une belle acidité et une forme tannique remarquable ». Filant la métaphore,
Paul Goldschmidt décrit 2011 comme un(e) conjoint(e) : « c’est un vin sur lequel on peut compter. Il est plus en retenue mais il va se bonifier avec l’âge ». Enfin 2012 serait l’amant(e) : « c’est un vin que l’on désire tout de suite, il y a en lui quelque chose d’immédiat ». En 2015, la Coupe Saint-Emilion Grand Cru a distingué trois facettes du terroir du Château Le Prieuré. Dans les années qui viennent, Paul Goldschmidt va s’attacher à produire des vins qui exprimeront encore plus le terroir. La propriété entame en effet un cycle de trois ans pour passer en biodynamie.